2005-04-12
La C.N.I.L. s'écrase devant les éditeurs de jeux.
Pour la première fois en France, des systèmes de surveillance automatique des téléchargements peer-to-peer ont été autorisés par la Commission nationale informatique et liberté (CNIL). Surprise : cette autorisation a été accordée... aux industriels du jeu vidéo. En effet, même si le peer-to-peer est accusé des pires maux par les éditeurs de l'industrie musicale, jusqu'à présent ni la Sacem ni la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) n'ont entamé de demande d'autorisation de surveillance. En revanche, l'industrie du jeu vidéo, par l'intermédiaire du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL), a été la première à demander, et à obtenir de la CNIL, l'autorisation d'utiliser des systèmes de surveillance des téléchargements.
Voir aussi:
http://www.musique-libre.org//article.php?sid=218
Les acheteurs de jeux seront tracés et toute demande d'activation ou de mise à jour de programme sera étudiée par leurs logiciels de surveillance.
Tant qu'au P2P, seuls les malins ou adeptes du spoofing passeront à travers les filets de ces requins.
Il y a des jeux libres, le SELL l'aurait-il oublié?
Leurs produits je boycotte et je boycotterais!
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